Paroles

On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour à des murènes
J'ai fait l'amour, j'ai fait le mort
T'étais pas née

À la station balnéaire
Tu t'es pas fait prier
J'étais gant de crin, geyser
Pour un peu je trempais
Histoire d'eau

La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho

J'ai fait la saison
Dans cette boîte crânienne
Tes pensées
Je les faisais miennes
T'accaparer seulement t'accaparer
D'estrade en estrade
J'ai fait danser tant de malentendus
Des kilomètres de vie en rose

Un jour au cirque
Un autre à chercher à te plaire
Dresseur de loulous
Dynamiteur d'aqueducs

La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Effrontément
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho

On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour à des murènes
J'ai fait l'amour j'ai fait le mort
T'étais pas née

La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho

La nuit je mens
Je prends des trains à travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho

Analyse des paroles

"La nuit je mens" d'Alain Bashung est une chanson aux paroles poétiques et énigmatiques qui évoquent une série d'images et de souvenirs. Voici une analyse des principaux éléments de ces paroles :

  1. Les images du Vercors : Les premières lignes mentionnent le Vercors, une région montagneuse en France. Les activités évoquées, telles que le saut à l'élastique et le vol d'amphores, donnent une ambiance aventureuse et quelque peu mystérieuse à la chanson.
  2. La variété d'expériences : Les paroles décrivent une vie riche en expériences diverses, du saut à l'élastique à la cour aux murènes. Ces images hétéroclites suggèrent une vie pleine d'aventures, de risques et de rencontres.
  3. Le thème de l'amour et de la séduction : La chanson aborde le thème de l'amour, avec des références à la cour, à l'amour, et à la séduction. L'expression "T'étais pas née" suggère une différence d'âge entre les protagonistes, ajoutant une dimension temporelle à la narration.
  4. Les voyages en train : Les lignes "Je prends des trains à travers la plaine" évoquent un motif récurrent de déplacement, peut-être physique, mais aussi métaphorique. Les voyages en train peuvent symboliser la fuite, le changement constant, ou la recherche de quelque chose.
  5. Les montagnes de questions : Les paroles répètent l'image des "montagnes de questions". Cela peut suggérer une introspection profonde, une quête de sens, ou une recherche de réponses dans la complexité de la vie.
  6. Le jeu avec l'identité : L'expression "gant de crin, geyser" et d'autres descriptions évoquent un jeu avec l'identité et l'apparence. Cela peut souligner une certaine dualité ou une volonté de se présenter de différentes manières dans différentes situations.
  7. La répétition de l'écho : La répétition de "Où subsiste encore ton écho" donne une sensation de nostalgie et suggère que malgré les changements et les expériences, la présence de l'autre personne résonne toujours.

La chanson semble évoquer une vie pleine de contradictions, de voyages, d'amours variées, et de questionnements existentiels. Les paroles sont riches en métaphores et en images, laissant place à l'interprétation personnelle de l'auditeur. Alain Bashung a créé une œuvre poétique complexe qui peut résonner différemment pour chaque auditeur.

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